vendredi 28 mars 2008

Extrait d'un article de Benny Ziffer - Haaretz ... (J'ai rajouté des images pour Mr Peres...)

...Le lendemain soir, j’étais invité à dîner chez Mario Bettati, conseiller spécial du ministre juif des Affaires étrangères de la France, Bernard Kouchner ... Bettati a été le conseiller de Kouchner tout au long de sa carrière, et il l’a également accompagné en Israël et dans les territoires occupés. Il a raconté comment, une fois, dans un hôpital, près de Naplouse, ils avaient été choqués de voir un groupe d’enfants et d’adolescents, ensanglantés et se tordant de douleur, qui avaient été blessés au cours d’une de ces opérations que le porte-parole des Forces Israéliennes de Défense qualifie sèchement de « recherche d’hommes recherchés ».
Le chirurgien de cet hôpital était bien entendu débordé. Kouchner, qui est médecin, proposa immédiatement son aide. Bettati était à ses côtés quand celui-ci retira une balle de la jambe d’un jeune garçon. Il me montra cette balle, qu’il conserve sur son bureau. Ce même jour, dans la soirée, ils rencontraient Shimon Peres. Ils lui dirent ce qu’ils avaient vu et vécu. Mais Peres leur répondit que c’était impossible, car les soldats israéliens ne tiraient que des balles en caoutchouc sur les Palestiniens. Bettati lui montra la balle. Peres dit qu’il allait enquêter sur la question. Bettati attend toujours les résultats de cette investigation.

mercredi 26 mars 2008

Les Palestiniens devraient demander des réparations à l’Allemagne - Khalid Amayreh

Dans les premiers mois de l’intifada el Aqsa contre l’occupation israélienne, un officier israélien a dit à des prisonniers palestiniens dans la région de Naplouse, menottes aux poings et aux yeux bandés, « nous vous traitons comme les Nazis nous ont traités et peut-être que lorsque vous serez libérés de notre contrôle, vous vous trouverez un autre peuple que vous traiterez comme nous vous traitons ».

Il ne plaisantait pas. L’officier manifestait les symptômes certains d’une psychose chronique collective qui affecte toute la société israélienne juive. C’est cette maladie mentale collective qui pousse les Israéliens à commettre des crimes atroces sans éprouver le moindre remords.

N’est-ce pas Dan Halutz, ancien commandant de la force aérienne israélienne et plus tard chef d’Etat-major, qui se vantait d’avoir bien dormi et qui n’avait aucun scrupule d’avoir donné l’ordre à un F-16 de lâcher une bombe d’une tonne sur un immeuble résidentiel au centre de Gaza, tuant seize personnes dans leur sommeil, dont onze enfants ?

En vérité, il y a une relation ombilicale entre l’holocauste et l’infâme comportement israélien à l’égard des Palestiniens. En dernière analyse, les Palestiniens sont les « victimes » des victimes, comme le disait feu l’intellectuel palestinien, Edward Said.

En fait, il ne serait pas absurde de dire que si les juifs n’avaient pas été victimes de l’holocauste, les Palestiniens n’auraient pas été persécutés de façon aussi diabolique et depuis si longtemps.

Dans un sens, on peut dire, sans beaucoup exagérer, que c’est l’Allemagne nazie qui a créé Israël. Certes, le sionisme est antérieur à l’holocauste, mais c’est l’holocauste qui a donné au sionisme l’argument massue en faveur d’un État juif.

Qui plus est, l’holocauste bloque, même aujourd’hui, toute objection valable aux crimes commis par les Israéliens contre les peuples du Moyen-Orient. Cela explique pourquoi et comment la communauté mondiale exonère Israël - que l’on peut considérer plus ou moins comme l’incarnation de l’Allemagne nazie -des lois qui régissent le reste du monde.

En outre, les Israéliens continuent à invoquer l’holocauste pour justifier la dure répression qu’ils infligent aux Palestiniens. L’holocauste justifie même les appels des colons juifs demandant « d’envoyer les Arabes au four » (inscription que tout visiteur de Hébron peut voir sur les murs de l’enclave juive de la ville). Toute critique de la conduite criminelle et de la suprématie d’Israël, toute objection légitime à la répression gratuite infligée aux Palestiniens, toute critique des colons maraudeurs se heurtent immanquablement au mantra de l’« holocauste » ! Bref, l’holocauste fait souffrir et tue chaque Palestinien, homme, femme et enfant.

Aujourd’hui, tout conscrit israélien, spécialement s’il est affecté en Cisjordanie, est envoyé visiter le musée de l’holocauste de Yad va Chem à Jérusalem avant d’être expédié vers les centres peuplés de Palestiniens pour opprimer et tourmenter ces gens sans défense qui n’ont rien eu à voir avec l’holocauste.

Et il ne faut pas être grand psychologue pour faire le rapport et comprendre les vraies implications morbides d’une comparaison entre les Nazis, tourmenteurs des juifs, et les Palestiniens, victimes du sionisme.

Pour la plupart des soldats israéliens, le message mental est inéluctable. Les Palestiniens sont les Nazis d’aujourd’hui ... et en les tuant et en les brutalisant de la manière la plus dure, les juifs ne font que prévenir un autre holocauste. Certains Israéliens pensent qu’en attaquant férocement les Palestiniens ils se vengent en fait de l’holocauste par procuration, et cela leur donne une immense satisfaction psychologique.

Dans leur subconscient, beaucoup juifs israéliens admirent en fait les Nazis et la brutalité nazie. C’est pourquoi certains de ces soldats et officiers cherchent souvent à les émuler et projettent la brutalité nazie sur les Palestiniens, puisque pour eux la force prime toujours le droit.

Aveuglement moral

Ceci nous amène à l’Allemagne d’après-guerre et à sa capitulation devant le chantage sioniste. Depuis près de soixante ans, l’Allemagne a essayé d’expier l’holocauste en permettant à Israël de commettre un autre holocauste, contre les Palestiniens, peu importe que ce soit un holocauste sans chambres à gaz.

Depuis Konrad Adenauer jusqu’à Angela Merkel, l’Allemagne est restée vis-à-vis d’Israël, totalement indifférente et insensible à l’oppression monumentale que ce dernier inflige au peuple palestinien.

Les Allemands en général, et l’élite politique allemande en particulier, ont été des spectateurs passifs de tous les crimes imaginables commis par Israël contre les Palestiniens impuissants, mais ils ont détourné le regard par crainte de déplaire à leurs anciennes victimes puissantes qui ont accédé au contrôle de nations puissantes telles que les États-Unis.

L’Allemagne a toujours eu peur et a toujours répugné à appeler les choses par leur nom, surtout quand il s’agit des juifs, par crainte que l’on ne lui rappelle l’hideuse laideur de son récent passé.

L’Allemagne, géant économique et politique, mais de toute évidence un nain sur le plan moral, non contente de rester muette devant les crimes israéliens, a en outre donné à Israël le nécessaire pour tuer des enfants palestiniens. L’Allemagne aurait aussi fait don à Israël, de sous-marins de pointe capables de transporter des ogives nucléaires.

Je ne sais pas quand l’Allemagne se réveillera de sa longue torpeur morale et se dégagera de la sinistre étreinte du sionisme.

N’est-il pas temps que l’Allemagne se rende compte que l’holocauste était diabolique en soi, et pas nécessairement parce que ses victimes étaient principalement juives ? Un holocauste visant n’importe quel autre groupe ethnique ou religieux aurait-il été moins diabolique ? L’Allemagne se serait-elle comportée différemment si l’holocauste avait ciblé des non-juifs ? Les Allemands sont-ils si absorbés par l’holocauste à cause de son énormité morale ou simplement à cause de la puissance que détiennent les juifs depuis la guerre ?

De telles questions sont vitales et pertinentes puisqu’elles peuvent finalement contribuer à libérer les Allemands de ce dilemme obsédant, les forçant moralement à aider leurs anciennes victimes à attaquer férocement, assassiner et brutaliser un autre peuple sans défense, peuple qui n’avait rien à voir avec l’holocauste, peuple dont le seul crime est sa faiblesse et son impuissance et sa volonté d’être libre.

Il est probablement inutile d’en appeler à l’establishment politique allemand, qui tout comme son sinistre homologue aux États-Unis, ne se fonde pas sur la morale, mais sur le pur opportunisme politique.

Il est néanmoins encourageant de noter certains signes récents indiquant que l’Allemagne pourrait finalement se remettre de décennies d’aveuglement moral et d’indifférence criminelle envers les Palestiniens, ses dernières victimes.

Selon les médias, un groupe d’intellectuels allemands a demandé à Berlin d’abandonner son aveugle soutien à Israël enraciné dans l’holocauste, prétendant avec raison que la création de l’État juif avait transformé les Palestiniens en victimes de l’holocauste nazi, eux aussi.

Israël, commet en fait un véritable génocide. Ainsi, le lâcher de deux ou trois millions de bombes à sous-munitions sur les zones peuplées du Liban-du-Sud est par excellence un génocide d’une extrême gravité, puisque deux ou trois de ces bombes à sous-munitions peuvent tuer de deux à trois millions d’enfants. C’est aussi vrai pour le blocus de Gaza, qui tue des Palestiniens innocents, par centaines.

Réparations

A la lumière de la relation ombilicale avérée entre l’holocauste et le calvaire actuel des Palestiniens, on peut dire que le peuple palestinien a légitimement le droit moral d’exiger des réparations à l’Allemagne au titre de l’holocauste.

Les Palestiniens ont pratiquement tout perdu. Tout Palestinien en vie a souffert. L’auteur de cet article, par exemple, a perdu en un seul jour trois oncles paternels, tués par des balles sionistes. Et jusqu’à ce jour, Israël n’a jamais reconnu sa culpabilité, ni versé aucun dédommagement.

Je sais bien que mes propos vont probablement en choquer beaucoup en Allemagne. Toutefois, si les Allemands ont le courage moral de scruter leur conscience, ils découvriront immanquablement que nous, Palestiniens, avons toutes les raisons de réclamer des réparations adéquates et justes à l’Allemagne, en raison des calamités énormes que l’Allemagne nazie nous a infligées.



18 mars 2008 - Vous pouvez consulter cet article à : http://www.ptimes.org/main/default....
Traduction de l’anglais : amg pour le site http://www.info-palestine.net/

mardi 25 mars 2008

MEDIA MENSONGE

Voici un exemple de mésinformation toujours dans le registre de l'antisemitisme :
Article du monde aujourd'hui.

Sous-préfet limogé le 19 mars, Bruno Guigue écrivait depuis 2006
sur le site oumma.com
LE MONDE | 24.03.08 | 14h24 • Mis à jour le 24.03.08 | 14h24
Au nom du "devoir de réserve" qui s'impose à tout fonctionnaire, le sous-préfet de Saintes (Charente-
Maritime), Bruno Guigue, a été limogé pour avoir publié une tribune sur l'Etat d'Israël sur le principal
site Internet de l'islam francophone, oumma.com. Dans ce texte mis en ligne le 13 mars, M. Guigue écrivait
notamment qu'"Israël est le seul Etat au monde dont les "snipers" abattent des fillettes à la sortie des écoles".
Informé de cette publication par un journaliste, le préfet de Charente-Maritime, Jacques Reiller, en a
aussitôt référé à sa ministre de tutelle, Michèle Alliot-Marie, qui a signé le 19 mars l'arrêté relevant M. Guigue
de ses fonctions. Cet arrêté doit encore recevoir le contreseing du président de la République et du premier
ministre. Cette procédure est "tout à fait exceptionnelle", relève-t-on au ministère de l'intérieur. "M. Guigue
s'est mis lui-même en dehors des conditions d'exercice de sa fonction", a souligné le préfet de Charente-
Maritime, lors d'un point de presse organisé dimanche 23 mars à La Rochelle.
Normalien et énarque, M. Guigue intervient depuis plusieurs années sur le site oumma.com, toujours à propos
de la situation au Proche-Orient. Une vingtaine de ses articles sont en ligne. En décembre 2006, il avait ainsi
apporté son soutien à la conférence de Téhéran sur le génocide des juifs, organisée par le président iranien
Mahmoud Ahmadinejad, en soulignant que "la mémoire de la Shoah est devenue entre les mains d'Israël et
de ses alliés une arme redoutable d'intimidation massive"
. Joint par Le Parisien, M. Guigue a déclaré
"prendre acte" de ce limogeage. Il rejoint le corps des administrateurs civils dont il est issu.

Voila pour le monde et voici l'article de Bruno Guigue sur la conférence de Téhéran (que le monde a eu l'honnêteté de ne pas mettre en lien sur son site)

La conférence de Téhéran et les Faurisson pro-israéliens

Par Bruno Guigue
mercredi 20 décembre 2006

La conférence sur le génocide hitlérien organisée par Téhéran a provoqué, comme il fallait s’y attendre, une avalanche de protestations indignées. Opération médiatique, cette initiative provocatrice visait, de toute évidence, à orchestrer une surenchère symbolique. Dans l’affrontement verbal avec l’Occident, le régime iranien s’en est pris à l’un de ses principaux tabous. Et après la crise des caricatures, il a infligé aux Occidentaux les rigueurs de la loi du talion : « vous insultez ce qu’il y a de plus sacré pour nous, alors ne vous étonnez pas si nous faisons de même ».

La cible privilégiée de cette offensive symbolique, évidemment, n’a pas été choisie au hasard. La brutalité de la répression israélienne nourrit quotidiennement le rejet d’Israël au sein du monde arabe et musulman. Mais surtout, l’impunité dont l’occupant bénéficie grâce à la complicité occidentale accrédite l’idée que le remords de l’holocauste équivaut à un blanc-seing. « Aujourd’hui l’Holocauste est devenu une idole pour les grandes puissances, un prétexte pour agresser et menacer les pays de la région », résume Mahmoud Ahmadinejad.

Comment pourrait-on le nier ? La mémoire de la Shoah est devenue, entre les mains d’Israël et de ses alliés, une arme redoutable d’intimidation massive. Elle persuade les Israéliens que la violence qu’ils exercent contre les autres n’est entachée d’aucun opprobre. Elle tétanise toute velléité d’opposition à la politique israélienne au sein du monde occidental. Elle range derechef, du côté du Bien absolu, un Etat juif né en réparation d’un Mal absolu.

C’est cette construction idéologique que l’initiative iranienne a voulu mettre à nu. Comme l’ont souligné ses promoteurs, la conférence visait moins la réalité historique de la Shoah que son usage symbolique au profit d’Israël. Peu importe si le génocide hitlérien a eu lieu sous la forme accréditée par l’histoire officielle. Mais l’événement a fourni une puissante justification morale à l’entreprise sioniste. Soustraite au registre de l’histoire profane, la Shoah a fait de l’Etat juif une entité métaphysique.

La mémoire de cette effroyable tragédie a créé au profit d’Israël un cordon sanitaire infranchissable. Artefact colonial bâti au forceps sur les ruines de la Palestine arabe, Israël est devenu un sanctuaire inviolable, l’éclatant symbole d’une domination légitime, renvoyant ainsi à l’Occident tout entier le reflet narcissique de sa propre supériorité. Au spectacle des conquêtes israéliennes, l’homme occidental est doublement rassuré sur son propre compte : il soulage sa conscience morale taraudée par l’Holocauste, en même temps qu’il tire fierté d’une suprématie qui est celle de la civilisation sur la barbarie.

Naturellement, il était absurde de convoquer un Robert Faurisson à l’appui de cette analyse. Moralement douteux, ce flirt avec le charlatan de Lyon est aussi une erreur politique. En jetant le doute sur l’existence des chambres à gaz, la fable négationniste finit par jeter le doute sur le doute lui-même. Ne reste plus, alors, qu’un champ dévasté où le réel s’évanouit et les mots ne veulent plus rien dire. Qui empêchera d’autres négationnistes, demain, de nier l’existence des 10 000 prisonniers arabes croupissant dans les camps israéliens ?

Habilement soulignée par les médias dominants, cette ambiguïté de la conférence iranienne n’en épuise pas la signification. Mais il est clair que la cause palestinienne n’a rien à y gagner. Cette confusion des genres n’affecte guère sa légitimité, mais elle en brouille singulièrement le message. En un mot, il n’est nul besoin d’accréditer la thèse négationniste pour saper la légitimité d’un Etat qui drape son propre fascisme dans la tenue rayée des déportés.

Outre la question du négationnisme, l’autre question posée par l’initiative de Téhéran est celle de l’antisionisme. Peut-on aujourd’hui prophétiser la disparition de l’Etat d’Israël ? La radicalité du message n’a-t-elle pas un caractère incantatoire ? Faisant fi de ces interrogations, le commentaire dominant utilise exclusivement le registre moral. En jetant l’anathème sur le président iranien, il évacue opportunément la question essentielle : pourquoi Israël est-il le seul Etat dont l’existence, justement, pose problème ?

A cette question, on connaît par coeur la réponse officielle. Théorisée par les intellectuels ayant pignon sur rue, elle tient en un mot : antisémitisme. Mot sésame, mot magique, il dit tout, il condense en un éclair les affres du monde moderne. A peine proféré, il impose la circonspection et paralyse la pensée critique. Brandi comme une menace, il enjoint au silence, comme si quelque chose de terrifiant et de sacré était en jeu, condamnant chacun à surveiller ses propos de crainte de blasphémer.

Car pour l’idéologie dominante, le refus d’Israël n’a rien de politique, c’est tout simplement une maladie de l’esprit. Masqué sous les oripeaux de l’antisionisme, c’est une forme avérée de sida mental. A proprement parler, il n’y a pas d’antisionistes, mais seulement des antisémites haineux et retors, perpétuellement à l’affût du juif. Grand prêtre de cette nouvelle inquisition, Alain Finkielkraut les voit partout, ces antisémites, il les traque sans relâche, il les bombarde d’anathèmes. A l’instar de BHL, il amasse les royalties d’une notoriété exclusivement fondée sur cette paranoïa auto-entretenue à coups de truismes pontifiants.

Antisémites, les familles palestiniennes de Gaza réduites en cendres par les obus de Tsahal ? Les Faurisson pro-israéliens voudraient que le monde entier s’en persuade. Comme dit l’historien israélien Zeev Sternhell, il est tellement plus facile de dénoncer les antisémites que de se demander comment réagiraient les Israéliens s’ils subissaient, à leur tour, une occupation militaire depuis 40 ans. Ces chars frappés de l’étoile de David, envoyés en terre arabe pour faire régner la terreur au nom de l’Etat juif, ne sont-ils pour rien dans le rejet d’Israël ?

Hors des cercles du parisianisme intellectuel, la disqualification de l’antisionisme par amalgame avec l’antisémitisme, en vérité, n’a aucun sens. Confrontée au monde réel, la condamnation abstraite de l’antisémitisme vire au grotesque : antisémites, les roquettes antichars du Hezbollah, antisémites, les kalachnikovs du Hamas ? L’Etat d’Israël se proclamant un « Etat juif », le combattre fait de vous, aussitôt, un vulgaire antisémite.

Mais que la bande de Gaza soit transformée par Israël en Oradour-sur-Méditerranée ne heurte pas le sens moral des commentateurs occidentaux. Et l’entrée au gouvernement israélien d’un fasciste moldave n’empêche guère les dirigeants européens de lui tirer la révérence. Il y a vingt ans déjà, le professeur Yeshayahu Leibovitz avait qualifié de « judéo-nazie » la politique israélienne. Exit Leibovitz ! Aujourd’hui on a Finkielkraut, aux yeux de qui le mot « apartheid » pour désigner l’occupation israélienne est une obscénité à connotation génocidaire.

La jactance des pourfendeurs de l’antisémitisme est un discours obsessionnel qui a pour seule fonction, de toute évidence, le déni de la réalité. Quant au principal fourrier de l’antisionisme, c’est l’Etat d’Israël lui-même. Est-il si étonnant, d’ailleurs, que le rejet de l’entreprise sioniste prenne désormais un tour radical ? « Lorsque j’ai dit qu’Israël va disparaître, j’ai exprimé ce que les peuples avaient dans le cœur », confesse le président iranien. A qui la faute ? En refusant l’échange de la paix contre les territoires, Israël s’expose délibérément à une guerre interminable.

Obstiné, il instruit à charge son propre procès. Il nie catégoriquement le droit au retour des réfugiés. Il a fait de Jérusalem réunifiée sa capitale éternelle. Il a déclaré irréversible l’implantation des principaux blocs de colonies en Cisjordanie. Il vient de proclamer que l’annexion du Golan syrien, elle aussi, était définitive. Autrement dit, il n’y a plus rien à négocier. Et il faudrait que le monde arabe cesse d’être antisioniste, et renonce à la lutte contre un Etat qui prospère sur sa dépossession …

Dérisoires, les faurissonneries des uns et des autres masquent à peine une réalité qui se laisse voir aux check-points de Cisjordanie, au spectacle du Liban dévasté, dans l’immense bidonville de Gaza : le cœur du monde arabe victime d’un terrorisme d’Etat auquel les puissances occidentales tressent des lauriers, par expiation secrète d’un crime de masse commis il y a soixante ans. Si la conférence de Téhéran a au moins une vertu, c’est de rappeler au souvenir d’un Occident amnésique cette formidable aberration historique.

Bruno Guigue

Diplômé de l’Ecole normale supérieure et de l’ENA

Auteur de "Proche-Orient : la guerre des mots", L’Harmattan, 2003

Mr GUIGUE est une victime collatérale de la guerre des mots.
Respects Mr GUIGUE et honte aux media-bouffons.

samedi 15 mars 2008

Vu sur un site (salon du livre)


Mais tous ces beaux esprits libéraux, pourquoi n’ont-il pas eu l’idée d’un salon du livre Palestino-Israelien ?...

Oui au fait Pourquoi ? Les 60 ans d'Israel c'est aussi les 60 ans du commencement de la destruction de la Palestine, ça mérite qu'on parle des livres qui en parlent.

vendredi 14 mars 2008

Un dessin c'est mieux qu'un discours - el comandante


Dans "Philosophie magazine" de mars 2008, qu'on ne peut pas qualifier précisément de journal islamiste (Finkelkraut y est présenté comme un artisan de la paix...), voici l'évolution de la carte d'israël (cliquer sur l'image ci-dessus). Un lente bombe atomique atomise un peuple en 60 ans, et fini en beauté par un génocide lent d'un peuple enfermé.

Shimon Peres, président d'israel, au salon du livre - el comandante

Shimon Peres a dit : «Ceux qui veulent brûler les livres, boycotter la sagesse, empêcher la réflexion, bloquer la liberté se condamnent eux-mêmes à perdre la liberté»

Voila bien la stratégie israelienne , utiliser le syllogisme "le boycott d'un salon du livre équivaut à brûler un livre , et brûler un livre c'est être un nazi. Donc ceux qui boycottent sont des nazis" , cqfd. C'est la même stratégie qui consiste à dire: "Si tu n'es pas d'accord avec la politique d'occupation d'israel c'est que tu es antisémite".

Le boycott du salon par certains éditeurs est somme toute courageux puisqu'ils se privent d'une distribution de LEURS livres pour protester contre l'attitude du gouvernement israélien et n'empêchent aucunement les écrivains israéliens de s'exprimer, mais pour israël, la mauvaise foi est la règle.

jeudi 13 mars 2008

Le Mercaz HaRav - un article de Mick Napier .

Le Mercaz HaRav : un centre d’entraînement à l’occupation illégale, aux assassinats et au principe : « Les Arabes, direction les chambres à gaz ! »

Un (jeune) Palestinien (Hisham Abu Dheim, ndt) a abattu (au kalachni) huit étudiants israéliens dans un centre de formation d’un mouvement de colonisation. Des centaines d’étudiants de ce séminaire (yéshiva, ndt), quelques instants après, scandaient : « Mort aux Arabes ! » devant le portail de leur centre de formation (1). Ce détail semble avoir échappé aux cameramen de la BBC.

Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, dans le sillage de Bush, s’empressa de condamner « les assassinats » de ces Israéliens, « perpétrés » dans ce centre de formation de colons (2). Cela contraste avec le silence de tombeau observé par le gouvernement britannique durant les récents massacres perpétrés par Israël dans la bande de Gaza.

La BBC aurait voulu nous faire gober que la yéshiva Mercaz HaRav serait une école ordinaire, où des « étudiants en religion » (3) poursuivraient des études théologiques quelque peu ésotériques. En réalité, le Mercaz HaRav est le principal centre de formation et d’éducation du mouvement israélien fanatique de colonisation Gush Emunim [héb. Armée des Croyants, ndt], que le quotidien britannique The Independent qualifie (observez l’euphémisme) de « mouvement de colons controversé ». Beaucoup de diplômés du Mercaz HaRav viennent grossir les rangs du Gush Emunim (4) qui organise des agressions contre les Palestiniens à partir des colonies réservées aux seuls juifs, dans l’ensemble de la Cisjordanie, dans le cadre de son objectif déclaré de déposséder les Palestiniens des 100 % de la Palestine (5).

L’organisation-mère, le Gush Emunim, est armé jusqu’aux dents, et perpètre les crimes les plus révoltants contre des Palestiniens innocents dans toute la Cisjordanie (6). J’ai personnellement pu visiter le village palestinien de Yanoun après que des colons y aient lavé leurs chiens dans la source d’eau potable alimentant sa population (7). C’est une idéologie moyenâgeuse, qui marche main dans la main avec des tactiques moyenâgeuses : les colons d’Hébron empoisonnent les puits des villages palestiniens en y balançant des poulets en décomposition avancée. Ils battent les Palestiniens, quand ils ne leur tirent pas dessus, ils empoisonnent leurs moutons (8) et de manière générale, ils se comportent comme les brutes épaisses qu’ils sont. Un diplômé notoire du Mercaz HaRav, le rabbin Moshe Levinger, qui fonda les colonies de fanatiques à Hébron, était un psychopathe tellement vicieux à l’égard des Palestiniens qu’il fut même accusé d’avoir tué un Palestinien par un tribunal israélien, ce qui lui valut une peine de trois mois exécutoires d’emprisonnement (9). Le rabbin Levinger fut également convaincu d’agressions non-provoquées contre des femmes et des enfants, et c’est là une chose notable, car les colons jouissent ordinairement d’une impunité totale (10) ; il faut savoir que plus d’un Palestinien s’est vu condamner par les autorités israéliennes au motif de « s’être auto-tabassé » à proximité de colonies israéliennes !

La philosophie du Mercaz HaRav, c’est le mépris pour tous les Gentils [les Gentils sont les non-juifs, ndt], et pas seulement pour les Arabes. Cette yéshiva fut fondée par le rabbin A.Y. Kook, puis reprise par son fils, le rabbin T.Y. Kook. La manière dont de jeunes esprits sont formatés [oups : « formés »...] par cette yéshiva peut être déduite d’une des illuminations spirituelles d’A.Y. K., selon qui « La différence entre une âme juive et les âmes de non-juifs - de tous les non-juifs, à leurs différents niveaux (inférieurs) - est plus grande et plus profonde que la différence existant entre une âme humaine et les âmes des animaux du cheptel » (11). La classification opérée par Kook des Palestiniens dans la catégorie des non-humains permet aux diplômés du Mercaz HaRav d’ignorer de manière expédiente ces commandements emmerdants qui prohibent le vol, l’assassinat et la convoitise.

Dès lors que les non-juifs sont similaires aux espèces animales, dans la vision du monde de Kook, la notion même de droits de l’homme présidant aux relations entre juifs et non-juifs est tout naturellement répugnante, pour ses émules ; les droits humains ne figurent décidément pas dans le syllabus du Mercaz HaRav. Le dieu primitif des Kook ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de leurs homologues américains chrétiens fondamentalistes. Les deux groupes de fondamentalistes croient dur comme fer que la venue du Messie est imminente (ils s’opposent sur la question de savoir s’il s’agit d’une première ou d’une seconde visite, ainsi que sur celle de savoir qui tuera qui ou qui dominera qui, ce moment fatidique étant arrivé...), mais ils tombent d’accord pour dire que les formes habituelles de la décence humaine n’ont plus cours. Pour des raisons qui n’ont pas à nous préoccuper ici, le commencement de l’ère messianique rend possible l’activation de la Loi, telle que l’a exprimée un autre rabbin labellisé Gush Emunim de triste réputation, Shlomo Aviner, à savoir : « Alors que Dieu requiert des autres nations ordinaires d’obéir à des codes abstraits de justice et de droiture, de telles lois ne s’appliquent pas aux juifs ». (12)

La suspension desdites « telles lois » s’étend jusqu’au droit, pour les non-juifs, de vivre et de respirer. Le rabbin Yitzhak Ginsburgh, autre chef colon, s’est livré pragmatiquement à cette interrogation rhétorique : « Si un juif a besoin d’un foie, peut-on prélever le foie d’un innocent non-juif afin de sauver le juif ? » (13). Il a répondu, bien sûr, par l’affirmative, corroborant ainsi une théologie israélienne fondamentaliste qui devrait faire réfléchir à deux fois quiconque aurait l’envie d’amener ses gamins en vacances à la mer en Israël. Les Palestiniens se doivent de prendre les théories de Ginsburgh parfaitement au sérieux, toutefois, car ce savant rabbin est à la tête d’un gang de colons lourdement armés (14), anciens élèves de la yéshiva Mercaz HaRav.


Génocide à Gaza.
Ginsburgh a également justifié un massacre particulièrement réussi de musulmans, à savoir l’assassinat de vingt-neuf fidèles hébronites en prière à la mosquée Al-Ibrahimi, sur le fondement religieux selon lequel il est permis à un juif de tuer n’importe quel non-juif, car cela n’est pas considéré comme un crime. Il a ajouté, au cas où tout le monde n’aurait pas bien compris le message, que le fait de tuer y compris des Palestiniens innocents afin de se venger est une « vertu juive ». Un autre diplômé du Mercaz HaRav, le rabbin Dov Lior, en 2004, enseigna à ses adeptes colons - les parents des jeunes tués à la yéshiva la semaine dernière - que les forces armées israéliennes d’occupation sont autorisées à tuer des Palestiniens innocents (15). On le constate : c’est à partir d’une unique partition, tous en chœur, que les pensionnaires du Mercaz HaRav entonnent leur hymne à la sauvagerie.

Les diplômés du Mercaz HaRav ne croient pas seulement qu’ils peuvent se servir de votre foie, ou de celui de n’importe quel Palestinien passant par là. Les Gentils peuvent, eux aussi, être amenés à servir la science. Le Procureur général israélien a dû intervenir afin d’empêcher l’élection du rabbin Lior à la plus haute instance religieuse [top religious body ], à la suite des inquiétudes suscitées par sa proposition publique d’utiliser des « terroristes » arabes capturés à des fins d’expérimentations médicales (16). (Précisons que le Gush Emunim considère que TOUS les Palestiniens sont des « terroristes »). Lior est connu pour être le premier disciple de Kook fils. Notez que ce Lior a dû être stoppé par des méthodes administratives après qu’il se fut assuré suffisamment de voix de ses partisans en vue de son accession au Conseil Rabbinique Suprême d’Israël.

Lior a reconnu un frère spirituel dans l’Américano-Israélien Baruch Goldstein, qui assassina vingt-neuf fidèles palestiniens (et en blessa cent-cinquante autres) dans la mosquée d’Hébron. Lior prononça l’homélie suivante à la mémoire de ce criminel de masse : « Goldstein était plein d’amour pour ses frères humains. Il s’était consacré à aider autrui. » (17).

L’idée d’utiliser des Arabes comme cobayes pour des expérimentations médicales aurait dû faire tilt. Israel Shahak et Norton Mezvinsky, dans leur ouvrage Jewish Fundamentalism in Israel, suggérèrent une piste : « Les similarités entre la tendance du messianisme politique juif et le nazisme allemand sont aveuglantes. Les Gentils sont, aux yeux des messianistes, ce qu’étaient les juifs, à ceux des nazis » (18). Si vous pensez que l’idée de piquer les organes des gens est un péché mignon exclusif de l’étudiant de yeshiva moyen, sachez que l’idée que les colons du Gush Emunim se font des loisirs, après leurs études éreintantes à leur yéshiva, consiste à orner les maisons palestiniennes, à Hébron, d’inscriptions : « Les Arabes dans les chambres à gaz ! » (19).

Les colonies israéliennes dans lesquelles le Mercaz HaRav envoie ses diplômés sont des centres de pouvoir militaire et de domination des Palestiniens de Cisjordanie. Etant donné que les juifs laïcs ne sont plus tellement intéressés à construire des colonies dans des zones densément peuplées de Palestiniens, et où existe un risque d’une opposition armée palestinienne, seuls les fanatiques religieux sont préparés à entreprendre cette mission. C’est la raison pour laquelle ils sont aussi incroyablement soutenus par l’armée (20), qui n’en reste pas moins toujours principalement sous le contrôle de sionistes laïcs.

Les colons du Gush Emunim sont des zélotes hautement militarisés, sur lesquels on peut compter pour combattre dans l’armée et pour brutaliser et tabasser le « cheptel » palestinien aux centaines de checkpoints qu’ils contribuent à contrôler. Ces zélotes sont en train d’accroître leur influence dans l’ensemble de l’armée israélienne (21), tandis que le noyau dur sioniste-travailliste de l’Etat israélien est en train de se faire grignoter par la corruption et l’échec à vaincre les Palestiniens et/ou le Hezbollah. Leurs colonies votent à une écrasante majorité pour les partis d’extrême droite, ces formations que le regretté philosophe israélien Yeshayahu Leibowitz qualifia de « judéo-nazis » (22).

Pourquoi certains Gaziotes se sont-ils réjouis bruyamment de l’attentat contre le Markaz HaRav ? Nous pourrons trouver une réponse, si nous nous demandons pourquoi les Etats-Unis ont refusé au Conseil de Sécurité de l’Onu la possibilité de condamner à la fois l’attentat contre la yéshiva de Jérusalem et les massacres de Gaza (23). Les Etats-Unis mettent la barre très haut, en matière du nombre d’Arabes palestiniens qu’il autorise Israël à massacrer, et ils ne voient nul inconvénient à ce qu’une partie du volume énorme d’armes américaines qu’il perfuse à Israël finissent par aboutir entre les mains des colons. Ces brutes combinent leurs flingues à des méthodes imaginatives permettant de faire du mal aux paysans palestiniens dont ils convoitent les terres. Quand un homme frappe en retour contre le groupe de colons le plus génocidaire, cela ne peut qu’amener une sombre satisfaction de « schadenfreude » chez ceux qui vivent à genoux sous le siège impitoyable qu’Israël impose au stand de tir à vue de Gaza. Bush, Brown, l’Union européenne et l’Onu ont livré ces Gaziotes à la merci d’Israël. Ils se souviennent très bien des colons hideux, dans la bande de Gaza, qui les ont traité, des années durant, comme « du bétail ».

Jérusalem, comme l’ensemble de la Palestine, est saturé de juifs armés, de soldats et de policiers en uniforme, ainsi que de colons portant leur flingue en bandoulière. Les uns et les autres coopèrent pour contrôler la population palestinienne, maintenue strictement désarmée afin de mieux pouvoir la déposséder. La dépossession est menée à mal (oups : à bien...) par une combinaison des moyens « légaux » de l’occupation illégale avec les agissements extrajudiciaires violents des colons. Tout Palestinien en possession d’une arme est abattu sur-le-champ. Jérusalem, comme toute la Palestine, impose le suprématisme et la puissance juive à une population colonisée dont la colère contre leur statut minoré et l’hostilité envers leurs occupants-tortionnaires est à la fois naturelle et saine. Devraient-ils embrasser le fouet brandi au-dessus de leurs têtes ? Les Palestiniens continuent à résister et nous devrions être inspirés par leur courage, leur fortitude et leur endurance face à un ennemi qui les menace ouvertement d’un nouvel « holocauste » (24).

Alaa Abu Dheim a tué huit étudiants que l’on formait à l’opprimer et à le déposséder, lui, sa famille, et tout son peuple. Il a lui-même été tué par un étudiant armé. La sœur d’Abu Dheim, Iman, a dit avoir été profondément affectée par les massacres israéliens à Gaza. Elle a déclaré que son frère lui avait dit qu’il « avait perdu totalement le sommeil, à cause de sa douleur ». (25) Rafael Eitan, un ancien chef d’état major de l’armée israélienne, et ancien vice-Premier ministre a expliqué la raison de la brutalité incessante d’Israël : sa volonté d’écraser les Palestiniens. « Quand nous aurons colonisé la terre, tout ce que les Arabes pourront faire à ce sujet, c’est s’agiter en tous sens, comme des cafards ivres pris au piège dans une bouteille ». (26)

La brutalité israélienne envers les Palestiniens est un moyen d’atteindre l’objectif proclamé des sionistes, un objectif partagé par les groupes dominants, tant dans le camp religieux que dans le camp laïc : déshumaniser le « bétail », déshumaniser les « blattes ». En 1948, la Palestine a été vidée de ses habitants au profit de l’immigration sioniste par la terreur, et l’Etat d’Israël est encore, à ce jour, fondé sur la terreur à l’encontre de l’ensemble du peuple palestinien. Gideon Levy [un chroniqueur du quotidien israélien Ha-Aretz, ndt] affirme que « la plupart des criminels manipulateurs de droite et des fomenteurs de haine contre les Arabes venaient de cette mouvance ["religieuse"] » (27), mais les athées qui fondèrent l’Etat d’Israël n’étaient pas particulièrement manchots quand il s’agissait de chasser les indigènes palestiniens (28), pas plus que ne le sont leurs descendants eux aussi laïcs (29).

Mais force est bien de reconnaître que les diplômés du Mercaz HaRav sont bien les champions toutes catégories, de toute l’histoire de la diabolisation et de la dépossession des Palestiniens.

Notes :


1. http://www.nationalpost.com/story.h...

2. http://www.independent.co.uk/news/u...

3. http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/mi...

4. http://www.haaretz.com/hasen/spages...

5. Shahak, I. And Mezvinsky, N. (1999) Jewish Fundamentalism in Israel, London, Pluto Press, p.20

6. http://www.telegraph.co.uk/news/mai...

7. http://www.thetruthseeker.co.uk/art...

8. http://www.kibush.co.il/show_file.a...

9. http://www.israelblog.org/Articles/...

10. http://www.ifamericansknew.org/cur_...

11. Shahak & Mezvinsky, p.ix

12. Shahak & Mezvinsky, p.71

13. Shahak & Mezvinsky, p.43

14. http://www.radioislam.org/historia/...

15. http://electronicintifada.net/v2/ar...

16. http://en.wikipedia.org/wiki/Dov_Lior

17. Shahak & Mezvinsky, p.103

18. Shahak & Mezvinsky, p.65

19. http://electronicintifada.net/artma... &
http://electronicintifada.net/v2/ar...

This writer has seen a lot of this Nazi graffitti by Mercaz HaRav graduates in Hebron.

20. http://commentisfree.guardian.co.uk...

Western media flag up the risk of Pakistan’s nuclear weapons falling into the hands of fundamentalist Muslim groups in that country, The lunatic graduates of Mercaz HaRav are inching up the ladder of the military of the Israeli nuclear super-power.

21. Shahak & Mezvinsky, p.65

22. http://www.zmag.org/content/showart...

23. http://www.alertnet.org/thenews/new...

24. http://news.bbc.co.uk/1/hi/world/mi...

"We offer our solidarity and support to the victims of this brutality and to those who mount a resistance against it. For our part, we will use all the means at our disposal to expose the complicity of our governments in these crimes. There will be no peace in the Middle East while the occupations of Palestine and Iraq and the temporarily "paused" bombings of Lebanon continue".

Tariq Ali / Noam Chomsky / Eduardo Galeano / Howard Zinn / Ken Loach / John Berger &
Arundhati Roy

25. http://www.guardian.co.uk/world/fee...

26.http://www.washington-report.org/ar...

27. http://www.haaretz.com/hasen/spages...

28. http://www.lrb.co.uk/v26/n01/papp01...

29. http://www.caiaweb.org/files/UriDav...




Mick Napier est président de la Scottish Palestine Solidarity Campaign (Association Ecosse Palestine Solidarité), affiliée au PSC-UK (Campagne de Solidarité avec la Palestine du Royaume-Uni). Cet article reflète son opinion personnelle, qui n’est pas nécessairement celle de l’Association.

lundi 3 mars 2008

CQFD - el comandante

"Israeli official warns Palestinians of "shoah"

A senior Israeli official warned Palestinians in Gaza on Friday they risked a "shoah" if rocket fire continued, using the Hebrew term for holocaust as the Jewish state contemplated invading the Hamas-run enclave."