vendredi 30 janvier 2009

NON, NON et NON ! PAS EN LEUR NOM, PAS EN NOTRE NOM ! - Michel Warschawski




Ehud Barak, Tzipi Livni, Gabi Ashkenazi et Ehud Olmert, n’ayez pas l’impudence de montrer vos gueules à aucune cérémonie commémorative des héros des ghettos, de Lublin, de Vilna, de Kishinev ou de Varsovie. Et vous aussi, dirigeants de « La Paix Maintenant », pour qui la paix signifie une pacification de la résistance palestinienne par tous les moyens, y compris la destruction d’un peuple. A chaque fois que je serais présent, je ferai personnellement tout pour virer chacun d’entre vous de ces commémorations, parce que votre présence même serait un immense sacrilège.

Pas en leurs noms !

Vous n’avez aucun droit de parler au nom de nos martyrs. Vous n’êtes pas les héritiers d’Anne Frank du camp de concentration de Bergen-Belsen mais de Hans Frank, général allemand responsable de l’anéantissement des juifs de Pologne.

Vous n’êtes pas les héritiers du ghetto de Varsovie, parce qu’aujourd’hui le ghetto de Varsovie est exactement en face de vous, cible de vos tanks et de votre artillerie, et son nom est Gaza. Gaza que vous avez décidé d’éliminer de la carte, comme le Général Frank a eu l’intention d’éliminer le ghetto. Mais, à la différence des ghettos de la Pologne et de la Biélorussie, dans lesquels les juifs ont été laissés presque seuls, on n’éliminera pas Gaza parce que les millions des hommes et de femmes des quatre coins de notre monde construisent un bouclier humain puissant portant ces mots : “plus jamais cela !“

Pas en notre nom !

Ensemble, avec des dizaines de milliers d’autres juifs, du Canada à la Grande-Bretagne, d’Australie à l’Allemagne, nous vous avertissons : n’ayez pas le toupet de parler en nos noms, parce que nous allons vous pourchasser, si nécessaire jusqu’en enfer, l’enfer des criminels de guerre, et enfoncer vos mots jusqu’au fond de votre gorge, jusqu’à ce que vous nous demandiez pardon pour avoir osé nous mêler à vos crimes. Nous, et pas vous, sommes les enfants de Mala Zimetbaum et de Marek Edelman, de Mordechai Anilevicz et de Stéphane Hessel, et nous remettons leur Message à l’Humanité dans les mains des Résistants de Gaza pour qu’ils le conservent, pour nos enfants et pour tous les enfants du monde: « Nous luttons pour notre liberté et la vôtre, pour notre honneur et le vôtre, pour notre dignité humaine, sociale et nationale et pour la vôtre. » (Appel du ghetto au monde, Pessa’h 1943).

Mais pour vous, dirigeants d’Israël, « liberté » est un mot sale. Vous n’avez aucun « honneur » et vous ne comprendrez jamais le sens des mots « dignité humaine ».

Nous ne sommes pas une « autre voix juive, » mais la seule voix juive ayant le droit de parler au nom des martyrs du peuple juif. Votre voix n’est rien autre que les vociférations bestiales millénaires des assassins de nos ancêtres.

Michel Warschawski
18/01/2009
Publié par Alternative Information Center - UJFP.

mercredi 28 janvier 2009

HITLER et FRANCO ont gagné - El comandante

















Gaza , double parallèle . Tout d'abord le ghetto de Varsovie : on enferme et on prive tout un peuple. Ensuite Guernica: on bombarde aveuglément une population civile. Pour moi, le pire dans tout cela, ce n'est pas de voir la "PLUS GRANDE DEMOCRATIE DU MONDE" soutenir les assassins (voire la financer), ce n'est pas de voir "LA PATRIE DES DROITS DE L'HOMME" soutenir les assassins, c'est de voir ZAPATERO, petit fils d'un républicain espagnol (fusillé par FRANCO) sourire de concert avec OLMERT le boucher (et l'escroc).

Avraham Burg disait : " il faut vaincre Hitler" , force est de constater que Hitler et Franco ont gagné par le truchement des sionistes.

vendredi 16 janvier 2009

André Nouschi : Vous vous conduisez exactement comme Hitler

André Nouschi : Vous vous conduisez exactement comme Hitler
Moukawama
La lettre d’André Nouschi à l’ambassadeur d’Israël en France

L’historien André Nouschi * (86 ans), juif originaire de Constantine (Algérie) a écrit à l’ambassadeur d’Israël en France. Il souhaite que son texte soit diffusé autant que possible.

Le 3 janvier 2009

Monsieur l’Ambassadeur,

Pour vous c’est shabat, qui devait être un jour de paix mais qui est celui de la guerre. Pour moi, depuis plusieurs années, la colonisation et le vol israélien des terres palestiniennes m’exaspère. Je vous écris donc à plusieurs titres : comme Français, comme Juif de naissance et comme artisan des accords entre l’Université de Nice et celle de Haiffa.

Il n’est plus possible de se taire devant la politique d’assassinats et d’expansion impérialiste d’Israël. Vous vous conduisez exactement comme Hitler s’est conduit en Europe avec l’Autriche, la Tchécoslovaquie. Vous méprisez les résolutions de l’ONU comme lui celles de la SDN et vous assassinez impunément des femmes, des enfants ; n’invoquez pas les attentats, l’Intifada. Tout cela résulte de la colonisation ILLEGITIME et ILLEGALE QUI EST UN VOL. Vous vous conduisez comme des voleurs de terres et vous tournez le dos aux règles de la morale juive. Honte à vous : Honte à Israël ! Vous creusez votre tombe sans vous en rendre compte. Car vous êtes condamné à vivre avec les Palestiniens et les états arabes. Si vous manquez de cette intelligence politique, alors vous êtes indigne de faire de la politique et vos dirigeants devraient prendre leur retraite. Un pays qui assassine Rabin, qui glorifie son assassin est un pays sans morale et sans honneur. Que le ciel et que votre Dieu mette à mort Sharon l’assassin. Vous avez subi une défaite au Liban en 2006. Vous en subirez d’autres, j’espère, et vous allez envoyer à la mort de jeunes Israéliens parce que vous n’avez pas le courage de faire la paix

Comment les Juifs qui ont tant souffert peuvent ils imiter leurs bourreaux hitlériens ? Pour moi, depuis 1975, la colonisation me rappelle de vieux souvenirs, ceux de l’hitlérisme. Je ne vois pas de différence entre vos dirigeants et ceux de l’Allemagne nazie !

Personnellement, je vous combattrai de toutes mes forces comme je l’ai fait entre 1938 et 1945 jusqu’à ce que la justice des hommes détruise l’hitlérisme qui est au coeur de votre pays. Honte à Israël. J’espère que votre Dieu lancera contre ses dirigeants la vengeance qu’ils méritent. J’ai honte comme Juif, ancien combattant de la 2ème guerre mondiale, pour vous. Que votre Dieu vous maudisse jusqu’à la fin des siècles ! J’espère que vous serez punis.

André Nouschi

Professeur honoraire de l’Université

* André Nouschi, qui fut combattant de la France libre, est l’auteur de nombreux ouvrages et notamment d’un, maintenant bien oublié, sur le niveau de vie des populations rurales constantinoises durant la période coloniale jusqu’en 1919 (PUF, 1961). Ce livre, décisif, avait en son temps été salué par le ministre du GPRA et historien nationaliste algérien Ahmed Tafiq al-Madanî comme "la goutte d’eau qui s’offre au voyageur après la traversée du désert".

André Nouschi a été enseignant à l’université de Tunis, et il est professeur honoraire de l’université de Nice.

dimanche 4 janvier 2009

De Viktor Dedaj qui l'exprime mieux que moi. El comandante

Les champs de Gaza n’ont jamais existé.


Sionistes : ça faisait longtemps que j’avais envie de vous dire deux ou trois choses. Ca me démangeait depuis un certain temps déjà, mais allez savoir pourquoi... le temps, ou la fainéantise, ou peut-être les deux. Mais si c’est pas maintenant, alors quand ?

Sionistes : ça fait longtemps que vous me gonflez avec votre histoire de "terre promise". Que de contorsions sémantiques pour qualifier un vol en bonne et due forme.

Sionistes : ça fait longtemps que vous me gonflez avec votre histoire de "peuple élu". Que de beaux oripeaux pour camoufler votre racisme.

Sionistes : partout où je vous ai croisés, vous étiez du mauvais côté de la barrière. Aux côtés de l’Afrique du Sud de l’Apartheid, aux côtés de armées assassines du Guatemala... Je n’ai aucun souvenir de vous avoir vu du côté des exclus, des faibles. Pas une seule fois.

Sionistes : vos gesticulations outrées ne changeront rien au caractère assassin de cet état d’Israël. Et épargnez moi les discours sur la "démocratie israélienne". Qu’est-ce que ça peut bien faire qu’Israël soit une démocratie (ou non), sinon que cela rend une majorité de ses habitants coupable ? Et de même que je ne juge pas un homme sur la façon qu’il se traite lui-même, mais sur la façon qu’il traite les autres, je ne vais pas applaudir à la "démocratie" israélienne sans considération pour ses actes.

Alors, Sionistes : je n’en ai rien à faire de vos opérations de relations publiques, de vos images d’une société "moderne" et d’une jeunesse "libre" qui se trémousse en bikini sur les plages de Tel Aviv (par opposition, bien sûr, aux matrones voilées de Gaza qui hurlent leur désespoir).

Sionistes : vous n’aimez pas que l’on vous rappelle qu’une Assemblée Générale des Nations Unies a déclaré que votre idéologie était une forme de racisme.

Sionistes : vous crevez d’envie de me voir prononcer le mot "juif" et vous donner ainsi l’occasion de grimper aux rideaux. Peine perdu car, contrairement à vous, je ne suis pas raciste.

Sionistes : la religion dont vous vous revendiquez est aussi débile qu’une autre.

Sionistes : je me souviens d’avoir vu interviewer deux de vos fameux "colons" fraîchement débarqués de Bordeaux. Un couple de médiocres qui avaient enfin trouvé quelqu’un à exploiter. Ici ils n’étaient manifestement rien, allez donc savoir pour qui ils se prenaient là-bas. Vos colons sont des caricatures de beaufs accomplis.

Sionistes : vous avez pompeusement donné un petit nom familier à votre armée d’assassins.

Sionistes : vous avez l’arme atomique en violation de toutes les conventions internationales.

Sionistes : à l’instar de vos amis néocons américains, vous avez violé par la même occasion toutes les autres conventions et lois internationales.

Sionistes : à l’instar de vos amis néocons américains, vous ne respectez aucune loi, aucun accord, aucune signature. Mais vous les invoquez tous lorsque cela vous arrange.

Sionistes : à l’instar de vos amis néocons américains, vous avez sciemment joué la carte des extrémismes pour mieux brouiller votre propre image.

Sionistes : à l’instar de vos amis néocons américains, vous couinez votre outrage à chaque acte de résistance qui vous est opposé. Vous prenez prétexte du "terrorisme" pour mener tranquillement votre entreprise d’extermination.

Sionistes : vous avez volé leurs biens, vous avez volé leurs terres. Vous avez volé leur eau. Vous avez méthodiquement assassiné par centaines leur enfants, leurs femmes, leurs vieillards. Vous les avez affamés, détruits, volés encore, écrasés, persécutés. Vous leur avez refusé l’éducation, la santé. Vous avez empêché des pères de porter leurs enfants se faire soigner. Vous tirez sur des ambulances. Vous construisez vos routes de merde sur des oliveraies plus que centenaires.

Sionistes : vous les avez enfermés derrière des barbelés, derrière un mur. Vous avez appliqué un blocus. Vous les avez enfermés dans de gigantesques ghettos. Vous avez crée des camps d’extermination de basse intensité qui n’osent dire leur nom.

Sionistes : pendant encore combien de temps allez vous nous accabler avec votre sensiblerie sélective, vos références sempiternelles à la Shoah ? On n’a jamais rendu hommage à des victimes en adoptant les méthodes de leurs bourreaux.

Sionistes : vous avez du vous balancer une fois de trop et trop près d’un certain mur. Jusqu’à votre nom sonne désormais comme une insulte à l’intelligence et à la dignité humaine.

Sionistes : lorsque les digues des dernières réticences céderont, et que les protestations prendront l’ampleur et la forme que vos actes méritent, vous ne manquerez pas, et c’est à parier, de hurler à l’antisémitisme. Vous auriez tort de vous gêner car c’est, après tout, ce que vous faites de mieux - juste derrière la fabrication clandestine de bombes atomiques et le tir au canon sur des populations sans défense. Nous, nous assisterons goguenards à cette dernière cartouche tirée en l’air. Et se joindront à nous des camarades juifs ou pas, élus ou pas, autrement plus humains que vous ne l’avez jamais été.

Sionistes : jusqu’où irez vous pour faire aboutir votre fébrilité messianique ? Combien de bulldozers faudra-t-il encore faire passer pour donner un semblant de vérité à vos mensonges ? Ferez-vous des piles de leurs vêtements et de leurs chaussures ? Vos jolies soldates de Tsahal se fabriqueront-elles des bijoux avec leurs dents en or ? Répandrez-vous du sel sur leurs terres pour effacer toute trace ? Planterez vous un drapeau sur une cette "terra incognita" et "inhabitée" que vous revendiquerez au nom de la couronne de David, assortissant le tout de slogans débiles tels que "une terre sans peuple pour un peuple sans terre" ? Et sur qui tiriez vous donc ces 50 dernières années ? Sur des boites de conserve ?

Sionistes : dites-nous comment vous espérez conclure votre délire. Pour peu que vous en ayez la moindre idée.

Sentirez-vous le poids de vos actes envahir vos cellules grises ou vous réfugierez-vous dans l’autosuggestion collective ? Que raconterez-vous d’un air faussement naïf aux générations futures ? Que vous ne faisiez qu’obéir aux ordres ? Ou bien prononcerez-vous au contraire ces paroles fatidiques : "les champs de Gaza n’ont jamais existé" ?